Comme c’est la semaine « de mise à jour », je n’ai pas eu de nouveaux cours cette semaine. J’ai donc décidé de parler de mon travail long pour le cours Organisation de l’éducation au Québec, où l’on était libre pour le choix de notre sujet. Personnellement, je suis extrêmement contente de celui que j’ai choisi, puisque je considère qu’il me permet d’acquérir des connaissances qui sont on ne peut plus concrètes et utiles pour ma future carrière d’enseignante : mon travail porte sur la relation enseignant-élève.

Un des avantages d’avoir choisi ce sujet, c’est qu’il y a énormément de ressources disponibles qui traite de celui-ci : j’en suis à dix livres, et là je me suis dit que je devais m’arrêter d’en chercher, sinon je n’en finirais plus d’en louer! D’ailleurs, je trouve intéressant de trouver mes informations dans des livres plutôt que sur internet, car j’aime lire sur papier (ça fait moins « mal aux yeux » à la longue), et ça aide à vraiment remettre le contenu dans ses mots.

Par ailleurs, je me passionne pour ce sujet, puisqu’il va sans dire que tout ce que je lis me permet de commencer à intégrer des trucs et des façons de fonctionner pour être une « super » enseignante plus tard et me fait prendre conscience encore davantage que j’ai vraiment hâte d’exercer ce métier et que je vais être très heureuse de faire carrière dans ce domaine.

J’aimerais maintenant parler de mes cours de linguistique. J’adore ces cours, surtout le dernier que j’ai eu. On a abordé le fonctionnement de l’appareil phonatoire, composé des organes suivants : le larynx (où se trouvent les cordes vocales), le pharynx, la langue, la bouche (palais dur, palais mou (ou voile du palais), dents, lèvres), et le nez. Le fait est que, comme j’ai fait mon DEC en sciences naturelles et que j’ai eu le cours Anatomie fonctionnelle du corps humain, j’ai déjà étudié toutes ces structures, et je les ai même disséquées sur un chat et sur un porc. Cela fait que je trouve le cours d’autant plus intéressant, puisqu’il me permet de me référer à mes apprentissages passés. Le fait que nous analysions le langage et la parole (articulation, prononciation, etc.) sous un angle « scientifique» permet de saisir l’importance de ces deux dimensions dans nos vies, prouvant donc que les cours de français (au secondaire) sont pertinents. Par ailleurs, dans tous les cours, on rit, car la professeur fait fréquemment des allusions à notre accent québécois qui peut s’avérer assez particulier, et également à celui du français de France ou à certaines pratiques linguistiques d’autres langues qui, à première vue, peuvent paraître loufoques.

Parlons un peu de mon cours Approches du roman. Dans ce cours, ce qui est le plus notable, je dirais que c’est le nombre de mots que j’ai appris depuis le début de la session. Tous des mots qui n’avaient jamais effleuré mes oreilles auparavant : diégèse, hétérodiégétique, métadiégétque, paralepse, prolespe, analepse, incipit, clausule, digression, métalepse, focalisation, fonction mathésique (de la description), désignation par affectation, espaces éclatés, etc. Bref, vous voyez ce que je veux dire… hihihi. Je crois que cela fait que je trouve le cours intéressant, entre autres. Pour résumer ce que l’on voit dans ce cours, ce sont en fait toutes les composantes qui permettent et qui servent à analyser un roman. La narratologie, par exemple, est une approche formelle qui s’intéresse à la mise en forme du récit. Les termes cités plus haut constituent des éléments ou des notions que l’on rencontre quand on analyse des romans. Par ailleurs, il va sans dire que dans le cours Approches du roman, nous lisons des romans. Dans l’ordre, ce sont les suivants : Kamouraska (Anne Hébert), L’année la plus longue (Daniel Grenier), Les sangs (Audrée Wilhelmy) et Le vaillant petit tailleur (Éric Chevillard). Quoique je déplore la violence présente dans chacun de ces romans, je reconnais qu’on y retrouve notamment de beaux styles d’écriture. Finalement, j’aime assister aux cours et je saisis facilement le lien entre ce cours et ma future carrière d’enseignante, puisque le roman est l’un des genres littéraires vus au secondaire, durant lequel on y analyse également des romans en utilisant des notions du présent cours, mais évidemment nettement moins approfondies.

Pour ce troisième message, il sera question de mon cours Utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) en enseignement. Depuis le début de la session, je dois dire que dans ce cours, j’ai travaillé sur des choses sur lesquelles je ne me serais point aventurée à l’extérieur de ce contexte : créer un blogue sur Blogger, créer un site web, utiliser GIMP. J’aime travailler sur les projets proposés, car le contenu à fournir est surtout relié à des sujets de notre cru, à des sujets où il faut parler de nous, ce qu’on fait plus rarement à l’université. Par ailleurs, j’ai compris la dimension concrète de ce cours principalement lorsque j’ai vu dans le document sur notre bac que lors de nos stages, nous étions évalués sur notre capacité à utiliser les TIC. Cela me motive donc encore plus à en apprendre davantage sur les outils du web et à m’exercer à travailler avec ces outils. Pour parler plus précisément de mes apprentissages, je dirais d’abord que je n’avais jamais utilisé GIMP auparavant, donc même si certaines des commandes ressemblent à celle du correcteur d’images de Windows disponible automatiquement lorsqu’on transfert des photos d’un appareil photo ou d’un cellulaire à l’ordinateur, c’était du nouveau pour moi d’explorer ce logiciel. Par ailleurs, pour ce qui est du blogue, j’en avais déjà créé un sur Skyrock quand j’étais plus jeune pour suivre la mode de ce temps. Cependant, si je me fie à mon très vague souvenir, Skyrock et Blogger sont assez différent. Finalement, c’était le premier site web que je créais de ma vie, donc tout ce qui m’a été montré par le professeur (vous) était nouveau pour moi. :)