Et voilà! La fin d’une belle aventure qu’est la rédaction d’un blogue! Rassurez-vous, je vais peut-être en commencer une nouvelle quand je serai enseignante. Revenons à nos montons. Pour ce dernier message, je propose d’en faire un « fourre-tout » de dernières anecdotes pertinentes reliées à tous mes cours. En Approches du roman, nous avons dû faire un travail long de 6-7 pages sur l’un des quatre romans lus pendant la session. Chaque roman était relié à un sujet. J’ai trouvé cela bien plaisant de faire ce travail, le mien portant sur L’année la plus longue (Daniel Grenier). Le « hic », c’est que seulement une fois mon travail terminé j’ai lu que ces 6-7 pages se faisaient à double interligne. Ainsi, j’en suis à 9 pages! Avoir su… Au moins, la prof a dit que je ne serai sûrement pas pénalisée. Ensuite, hier, nous avons eu notre 2e examen en Grammaire avancée 1. Je n’avais jamais cherché autant de fois dans une grammaire et un dictionnaire dans un tel intervalle de temps! Dans l’examen, nous devions accorder des verbes à des temps donnés, mettre des phrases au pluriel ou au féminin, accorder des participes passés (avec être, avec avoir, employés seul et avec des verbes pronominaux). Ainsi, pour être certaine de mes réponses, je cherchais dans l’une de ces deux ressources presque à chaque numéro! Ça vous donne une idée… En linguistique, nous voyons des choses un peu plus abstraites (notions sur la sémantique), mais je trouve cela toujours aussi intéressant. En Organisation de l’éducation, nous faisons maintenant des ateliers à chaque cours, sur des sujets tels que l’élève et l’enseignement privé. Ainsi, ce cours demeure très concret. Finalement, en Utilisation des TIC, j’ai adoré l’expérience du débat sur l’utilisation des TIC en classe, tout comme la conférence sur Allô prof, pour laquelle le conférencier était absolument captivant. Ce fut une très belle session, et j’ai appris énormément de choses… dont je vais tâcher de me souvenir le plus possible.

Bonjour. Ça tire à sa fin cette série de messages… En même temps, Noël approche! J

Cette semaine, je vais parler du cours Organisation de l’éducation au Québec.  Au dernier cours, nous avons abordé le thème de la profession enseignante. Nous avions également des textes à lire pour nous préparer à l’atelier sur ce même sujet. J’ai trouvé cela bien intéressant d’en apprendre davantage sur ma future profession. Entre autres choses, les textes traitaient de la tâche enseignante, en fournissant un portrait d’une semaine type, qui est normalement de 32 heures. Le professeur nous a cependant mentionné que ce chiffre est plus ou moins réaliste, le vrai tournant plutôt autour des 40 heures si on tient compte du temps de correction, qui peut s’avérer assez long.  Ainsi, dans une semaine de 32 heures, 20 heures sont consacrées au cours, 7 heures à du travail complémentaire (préparation des cours, correction, surveillance, etc.) et 5 heures à du travail de nature personnelle.

Dans le cours, le professeur a par ailleurs brossé un portrait de l’évolution de la vision de l’enseignant de la période avant le Rapport Parent à aujourd’hui (après le Rapport Parent). L’enseignant est passé d’un simple dispensateur de connaissances et évaluateur à un travailleur multitâches.  En effet, il est encore un dispensateur de connaissances et un évaluateur (mais qui n’évalue pas les mêmes choses et pas de la même façon), mais il est avant tout un pédagogue, en plus d’être un psychologue, un animateur, un guide, un surveillant, etc.

Ce cours était donc l’un des plus concrets de toute la session!

P.S. Maintenant que  vous en avez appris sur quelques-unes de mes passions la semaine dernière avec ma vidéo, je me permets de glisser quelques photos qui vous permettront d’en savoir encore davantage sur mes intérêts.

Bonjour,

Alors, tel que promis, suite à ce message, vous retrouvez ma vidéo Jardin & Alimentation.

Mais avant, j’aimerais vous parler du cours sur les TIC encore une fois, mais cette fois à propos du cours de cette semaine, où l’on a appris à travailler avec le « Tableau blanc interactif » (TBI).  En fait, on peut dire qu’on a été introduit à son utilisation, puisque celui-ci présente de nombreux outils et fonctionnalités, donc il faudra passer beaucoup de temps à s’exercer à l’utiliser pour devenir des « maîtres » du TBI.

Néanmoins, j’ai grandement apprécié le fait que la professeure nous permette de nous exercer, à tour de rôle, sur cet outil, puisqu’en tant qu’enseignant, on aura à l’utiliser régulièrement. Personnellement, ça a « bien tombé », puisque j’aspire à enseigner non seulement le français, mais aussi l’anglais, et l’exercice que j’étais chargé de compléter était justement un exercice sur les « modals », ou « modal verbs », qui constituent une notion de la grammaire anglaise.

De plus, je dois même dire que j’ai trouvé amusant de travailler avec le TBI et de s’exprimer devant la classe dans le cadre de cette pratique.

Bref, être initiés au TBI est un apprentissage des plus concrets pour nous, futurs enseignants d’une époque où chaque classe est dotée d’un tableau blanc interactif.

Bonjour. La semaine dernière, dans mon cours des TIC, nous avons appris à travailler avec Windows Movie maker et Audacity. C’était la toute première fois que j’utilisais ces deux logiciels. J’ai donc eu plusieurs interrogations au début sur les manières de faire, mais ça a fini par être clair. En explorant des logiciels comme ceux-là, ça donne lieu à penser que lorsque nous serons enseignants, les façons d’enseigner seront presque illimitées. Malgré les petites embûches rencontrées au début en classe, j’ai été vraiment satisfaite d’avoir appris à travailler avec ces logiciels, puisque je crois que ça me sera certainement utile dans ma vie, et de toute façon, c’est intéressant simplement pour ma culture générale… Il y avait deux parties à remettre pour ce travail : une bande sonore travaillée avec Audacity et une vidéo conçue par nous-mêmes à partir de Movie maker.

N.B. Le fil conducteur de ma vidéo, c’est que dans un premier temps, des photos de repas que j’ai concoctés avant d’avoir mon jardin (donc l’an passé) sont présentés. Dans un deuxième temps, on voit des photos de mon super jardin. Finalement, j’ai mis encore des photos de mes plats, mais ceux-ci ont été réalisés depuis que j’ai mon jardin, donc plusieurs des ingrédients qui les composent proviennent de mon jardin!
N.B. #2: Le vidéo ne vous sera dévoilé que seulement la semaine prochaine.

Comme c’est la semaine « de mise à jour », je n’ai pas eu de nouveaux cours cette semaine. J’ai donc décidé de parler de mon travail long pour le cours Organisation de l’éducation au Québec, où l’on était libre pour le choix de notre sujet. Personnellement, je suis extrêmement contente de celui que j’ai choisi, puisque je considère qu’il me permet d’acquérir des connaissances qui sont on ne peut plus concrètes et utiles pour ma future carrière d’enseignante : mon travail porte sur la relation enseignant-élève.

Un des avantages d’avoir choisi ce sujet, c’est qu’il y a énormément de ressources disponibles qui traite de celui-ci : j’en suis à dix livres, et là je me suis dit que je devais m’arrêter d’en chercher, sinon je n’en finirais plus d’en louer! D’ailleurs, je trouve intéressant de trouver mes informations dans des livres plutôt que sur internet, car j’aime lire sur papier (ça fait moins « mal aux yeux » à la longue), et ça aide à vraiment remettre le contenu dans ses mots.

Par ailleurs, je me passionne pour ce sujet, puisqu’il va sans dire que tout ce que je lis me permet de commencer à intégrer des trucs et des façons de fonctionner pour être une « super » enseignante plus tard et me fait prendre conscience encore davantage que j’ai vraiment hâte d’exercer ce métier et que je vais être très heureuse de faire carrière dans ce domaine.

J’aimerais maintenant parler de mes cours de linguistique. J’adore ces cours, surtout le dernier que j’ai eu. On a abordé le fonctionnement de l’appareil phonatoire, composé des organes suivants : le larynx (où se trouvent les cordes vocales), le pharynx, la langue, la bouche (palais dur, palais mou (ou voile du palais), dents, lèvres), et le nez. Le fait est que, comme j’ai fait mon DEC en sciences naturelles et que j’ai eu le cours Anatomie fonctionnelle du corps humain, j’ai déjà étudié toutes ces structures, et je les ai même disséquées sur un chat et sur un porc. Cela fait que je trouve le cours d’autant plus intéressant, puisqu’il me permet de me référer à mes apprentissages passés. Le fait que nous analysions le langage et la parole (articulation, prononciation, etc.) sous un angle « scientifique» permet de saisir l’importance de ces deux dimensions dans nos vies, prouvant donc que les cours de français (au secondaire) sont pertinents. Par ailleurs, dans tous les cours, on rit, car la professeur fait fréquemment des allusions à notre accent québécois qui peut s’avérer assez particulier, et également à celui du français de France ou à certaines pratiques linguistiques d’autres langues qui, à première vue, peuvent paraître loufoques.

Parlons un peu de mon cours Approches du roman. Dans ce cours, ce qui est le plus notable, je dirais que c’est le nombre de mots que j’ai appris depuis le début de la session. Tous des mots qui n’avaient jamais effleuré mes oreilles auparavant : diégèse, hétérodiégétique, métadiégétque, paralepse, prolespe, analepse, incipit, clausule, digression, métalepse, focalisation, fonction mathésique (de la description), désignation par affectation, espaces éclatés, etc. Bref, vous voyez ce que je veux dire… hihihi. Je crois que cela fait que je trouve le cours intéressant, entre autres. Pour résumer ce que l’on voit dans ce cours, ce sont en fait toutes les composantes qui permettent et qui servent à analyser un roman. La narratologie, par exemple, est une approche formelle qui s’intéresse à la mise en forme du récit. Les termes cités plus haut constituent des éléments ou des notions que l’on rencontre quand on analyse des romans. Par ailleurs, il va sans dire que dans le cours Approches du roman, nous lisons des romans. Dans l’ordre, ce sont les suivants : Kamouraska (Anne Hébert), L’année la plus longue (Daniel Grenier), Les sangs (Audrée Wilhelmy) et Le vaillant petit tailleur (Éric Chevillard). Quoique je déplore la violence présente dans chacun de ces romans, je reconnais qu’on y retrouve notamment de beaux styles d’écriture. Finalement, j’aime assister aux cours et je saisis facilement le lien entre ce cours et ma future carrière d’enseignante, puisque le roman est l’un des genres littéraires vus au secondaire, durant lequel on y analyse également des romans en utilisant des notions du présent cours, mais évidemment nettement moins approfondies.